Un besoin de transmettre
Pourquoi garder pour soi ce qui a du du sens et qui est bon ? J’entends par bon ce qui fait du bien au cœur, ce qui a un impact sociétal en humanité. Et ce qui est bon n’est pas ce qui est bien, c’est à un autre endroit. C’est comme une envie de partage, d’échanges, d’enrichissements mutuels, de participation et de contribution à une œuvre. Il me faut donc témoigner
De quelle œuvre s’agit -il ? Chacun peut y mettre ce qu’il souhaite : des enjeux territoriaux, professionnels, privés ou publics, psychologiques, spirituels, etc. Tout cela peut aussi se connecter, et c’est puissant. Je pense aussi qu’on peut tirer du bon de situations mauvaises voir très dures au départ. C’est difficile mais c’est possible. C’est une voie de passage, source de libération, générateur d’acceptation et donc de paix.
Je m’appuie pour cela sur des expériences de vie diverses. Le lancement de mon activité Happy Talents en 2015 s’enracine dans des temps difficiles voir très durs. Néanmoins, je suis convaincu maintenant que je n’en serai pas là sans ses difficultés. Je ne m’attarderai pas sur une autre expérience de vie difficile. Pas encore, pas ici. Bientôt, surement lors de conférences.
Enfin, pour conclure sur le besoin de transmettre, je vous partage cette anecdote. Lorsque je formais de nouveaux facilitateurs après quelques années de pratique de la facilitation, voilà ce que j’entendais assez souvent chez des proches : » Et bien Pierre, tu vas former tes futurs concurrents ! ». Je ne le voyais pas comme. Et même si c’était le cas, était ce un problème ? Assurément non, c’est tellement bon car gratifiant, riche d’enseignements et contributif à une œuvre commune. Pensons donc aussi à favoriser les témoignages dans les organisations, même et surtout de ceux qui n’y sont plus.
Laisser la place et soutenir
Il me faut donc témoigner pour transmettre. Les modalités de témoignages sont diverses. Je suis attiré par l’enseignement auprès des étudiants (notamment sur l’intelligence collective, la contribution à des conférences (intelligence collective, difficultés de vie, etc.) et aussi le soutien auprès de ceux qui en ont besoin (jeunes, dirigeants, accompagnateurs, facilitateurs, etc.).
Ce sont des premières pistes, l’important est de vérifier si ce qui s’offre à moi répond à mon pourquoi et à mon pour quoi. Tout en exprimant cela, je me dis qu’à priori les propositions à venir devraient s’en rapprocher fortement. Quand et comment, je ne sais pas. Je crois qu’il faudra accueillir ce qui se présentera, comme un cadeau avant tout, une opportunité ensuite.
Au final, tout en restant actif, je sens le besoin de laisser la place et aussi de soutenir, le tout pour contribuer à ce que je crois. Le bien commun en humanité. Il me reste du temps pour le faire, donc c’est aussi en savourant ce temps qui vient. L’important n’est finalement pas le temps que nous avons mais ce que nous décidons d’en faire ensemble. Mon fil rouge sera de témoigner pour transmettre.